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Les USA quittent l’Accord de Paris : les raisons de rester positif

Malgré la sortie de l'Accord de Paris, de nombreux États américains et acteurs privés se mobilisent pour poursuivre leurs engagements climatiques.
Trump victory mean for climate
Dernière mise à jour
14 février 2025

Les USA quittent l’Accord de Paris

C’était l’une des premières mesures que souhaitait prendre l’administration Trump et c’est désormais chose faite : les États-Unis se retirent à nouveau de l’Accord de Paris pour la 2ème fois en 8 ans.

Comme en 2017, le président Américain a souhaité mettre fin aux engagements de son pays sur le plan du réchauffement climatique.

Une décision qui était attendue depuis plusieurs mois, mais qui n’en reste pas moins marquante. Ce retrait sera effectif dans un an, le 27 janvier 2026.

Quelles conséquences ?

Un effet domino envisageable ?

La crainte principale serait de voir d’autres pays suivre le mouvement. Mais cela n’avait pas été le cas en 2017, et ne semble toujours pas l’être. Comme le souligne la diplomate française Laurence Tubiana, dans un article écrit en novembre pour le Financial Times : « Aujourd’hui, les arguments en faveur du maintien dans l’Accord de Paris sont encore plus forts. L’Agence internationale de l’énergie s’attend à ce que le marché mondial des technologies propres triple pour dépasser les 2000 milliards de dollars d’ici 2035. Les pays ont désormais conscience que leur prospérité future est liée à leur capacité à passer aux énergies propres »

Un désengagement ou un attentisme des signataires ?

Si un effet domino paraît à l’heure actuelle peu envisageable, la baisse de la mobilisation des signataires de l’Accord de Paris peut être crainte. Le risque est que ces derniers se contentent du strict minimum en raison du désintérêt des États-Unis. Des premiers éléments de réponse seront donnés dans les prochains mois, puisque les mécanismes de l’accord prévoient une révision des objectifs à la hausse pour les pays signataires en 2025.

Des raisons de rester positif 

Malgré la sortie de l’accord de Paris des États-Unis, des organisations comme America is All In, composée de plus de 5000 dirigeants, maires et gouverneurs, redoublent d’efforts pour contrebalancer les décisions politiques. Récemment, ce sont 24 états américains, représentant plus de la moitié du PIB des Etats-Unis, qui se sont rassemblés pour former la U.S Climate Alliance. L’objectif de cette alliance : s’engager à poursuivre les objectifs de l’accord de Paris.

Si les États-Unis vont officiellement sortir de l’Accord de Paris dans un an, il n’en reste pas moins que de nombreux acteurs privés et publics – y compris la moitié des États américains – sont prêts à poursuivre la lutte contre le réchauffement climatique. La Californie est d’ailleurs un des fers de lance de l’action climatique au niveau mondial.

Notre CEO, Rachel Delacour, ajoute : « Les discussions avec les entreprises et les investisseurs américains montrent clairement que l’engagement en faveur de la réduction des émissions reste inébranlable, porté à la fois par la résilience économique et les objectifs climatiques. Les entreprises, qu’elles soient aux États-Unis ou ailleurs, ont désormais conscience qu’allier croissance et développement durable est essentiel pour prospérer »

Au niveau mondial, cette annonce n’a pas déclenché une vague de désengagement d’autres pays. En Europe, si la CSRD est menacée, de nombreux acteurs publics et privés, y compris des multinationales, se mobilisent pour la défendre.

Autant de raisons de rester positif et de garder le cap.

Après l’Accord de Paris, l’Inflation Reduction Act (IRA) suspendu

Le président Donald Trump a ordonné aux agences fédérales de suspendre immédiatement la distribution des fonds alloués par l’Inflation Reduction Act et la Bipartisan Infrastructure Law, deux lois phares adoptées sous l’administration Biden pour financer des projets d’énergie propre et d’infrastructure. 

Cette décision, annoncée dans un décret exécutif intitulé “Terminating the Green New Deal“, vise à interrompre des dizaines de milliards de dollars de financements fédéraux déjà approuvés par le Congrès. 

L’Inflation Reduction Act (IRA) a accéléré la croissance du secteur des énergies propres aux États-Unis, en stimulant les investissements dans les énergies renouvelables, les infrastructures pour véhicules électriques et la résilience climatique. Cela a conduit à la création d’emplois, à une baisse des coûts de l’énergie et à un renforcement des économies locales.

Jason Grumet, PDG de l’American Clean Power Association, souligne que les investissements impulsés par l’IRA ont permis le lancement de centaines de nouvelles usines – et que cette dynamique se poursuivra à mesure que les chefs d’entreprise constateront les bénéfices.

Là encore, nous avons des raisons de rester positif.

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