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Comprendre le Scope 1, 2 et 3 pour réaliser son Bilan Carbone

Dernière mise à jour
24 avril 2025

Dans un contexte où la lutte contre le changement climatique est devenue un enjeu de rentabilité et de viabilité pour les entreprises, faire son Bilan Carbone permet d’avoir une meilleure vision de son impact environnemental et des risques associés tout au long de la chaîne de valeur.

C’est cette méthode qui va vous permettre de mesurer, puis de réduire vos émissions de gaz à effet de serre (GES). Le périmètre du Bilan Carbone inclut les Scopes 1, 2, et 3, pour vous garantir une analyse complète et fidèle à la réalité. Mais à quoi renvoient vraiment ces 3 scopes ? C’est ce que l’on va voir dans cet article.

Qu’est-ce que le Bilan Carbone ?

Le Bilan Carbone est une méthode de calcul développée en 2004 par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), puis par l’ABC (association bilan carbone) depuis 2011.

Elle a pour but de comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par une entreprise, un produit ou un individu.

Elle permet ainsi de mesurer l’empreinte carbone de manière détaillée, c’est-à-dire la quantité totale de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres gaz à effet de serre émis directement ou indirectement.

La notion de Scope 1 2 3 est directement intégrée à la méthodologie du Bilan Carbone, tout comme elle l’est au sein du GHG Protocol.

Que sont les Scopes 1, 2, et 3 ?

Les scopes 1, 2 et 3 sont les trois catégories principales d’émissions de gaz à effet de serre (GES) définies par le GHG Protocol , cadre de référence international pour le suivi et la gestion des émissions.

Le Scope 1 inclut les émissions directes qui proviennent des activités sous le contrôle de l’entreprise. Ça peut être le chauffage dans les bureaux, ou les émissions des véhicules de l’entreprise.

Le Scope 2 inclut les émissions indirectes liées à la consommation d’énergie achetée (électricité, chaleur, vapeur). Concrètement, c’est l’énergie utilisée dans le processus de production de l’entreprise.

Le Scope 3 englobe les émissions indirectes générées sur toute la chaîne de valeur de l’entreprise, en amont et en aval.

Ensemble, ces trois scopes permettent de mesurer l’empreinte carbone d’une organisation.

Scopes 1,2 et 3

Les Scopes 1 2 3 dans la méthodologie Bilan Carbone

La méthode Bilan Carbone ne parle pas de Scopes mais de postes d’émissions.

Dans les faits, il s’agit de la même chose, comme le détaille la méthodologie Bilan Carbone :
Poste d’émissions : Regroupement des émissions de GES provenant de plusieurs sources d’émissions homogènes. La nomenclature Bilan Carbone® utilise la sémantique de postes d’émissions. D’autres standards peuvent utiliser la sémantiques de scopes ou catégories d’émissions. Des liens de correspondances sont possibles.

Postes d'émissions Bilan Carbone

Les Scopes 1 2 3 dans le GHG Protocol

Le GHG Protocol est une méthodologie qui standardise le calcul des émissions de GES afin de garantir leur comparabilité. Elle divise ces émissions en trois scopes, chacun correspondant à un périmètre spécifique :

  • Le Scope 1, qui regroupe les émissions directes générées par les activités contrôlées par l’entreprise.
  • Le Scope 2, qui concerne les émissions indirectes liées à l’énergie consommée.
  • Le Scope 3, qui englobe toutes les autres émissions indirectes issues de la chaîne de valeur, en amont et en aval.

Ce découpage permet une approche exhaustive pour comprendre l’empreinte carbone d’une organisation et agir de manière ciblée.

Le GHG Protocol (Greenhouse Gas Protocol), une méthodologie internationalement reconnue développée par le World Resources Institute et le World Business Council for Sustainable Development, propose une structure claire pour mesurer les émissions.

Celles-ci sont réparties en trois catégories ou “scopes” : Scope 1, Scope 2 et Scope 3. Ce découpage permet d’analyser les émissions selon leur origine et leur proximité avec les activités de l’entreprise. Cet article explore ces notions, tout en clarifiant leurs enjeux, leurs limites et leurs opportunités pour les entreprises.

Scope 1 : Les émissions directes

Le Scope 1 représente les émissions de GES directement produites par l’entreprise elle-même, à partir de sources qu’elle possède ou contrôle.

Exemples courants

Les émissions inclues dans le Scope 1 peuvent provenir :

  • De la combustion de carburants fossiles dans des installations comme les chaudières, les générateurs ou les fours industriels.
  • Des véhicules de l’entreprise (par exemple, une flotte logistique interne).
  • Des fuites de gaz réfrigérants dans les systèmes de climatisation ou de réfrigération.

Pourquoi est-ce important ?

Le Scope 1 est souvent la première étape dans la démarche de réduction des émissions, car il concerne des sources que l’entreprise peut contrôler directement. Par exemple, un fabricant de ciment peut optimiser ses processus de production pour limiter les émissions liées à la combustion de matières premières.

Scope 2 : Les émissions indirectes de gaz à effet de serre liées à la consommation énergétique

Qu’est-ce que le Scope 2 ?

Le Scope 2 inclut les émissions de GES liées à la production de l’énergie consommée par l’entreprise. Cela concerne principalement l’électricité, le chauffage ou la climatisation achetés auprès de fournisseurs externes.

Exemples

  • Les émissions associées à l’électricité utilisée pour alimenter les bureaux, les usines ou les entrepôts.
  • L’utilisation de chauffage collectif centralisé ou de systèmes de refroidissement urbains.

Lien avec la transition énergétique

Pour réduire leur Scope 2, les entreprises peuvent adopter des stratégies telles que l’achat d’électricité issue de sources renouvelables ou l’installation de panneaux solaires sur leurs sites.

Scope 3 : Les émissions indirectes tout au long de la chaîne de valeur

Une catégorie vaste et complexe

Le Scope 3 est le plus large des trois périmètres, car il inclut toutes les émissions indirectes qui ne sont pas couvertes par le Scope 1 et le Scope 2. Cela comprend des activités situées aussi bien en amont (comme l’extraction des matières premières) qu’en aval (comme l’utilisation et la fin de vie des produits).

Catégories principales du Scope 3

Le GHG Protocol définit 15 catégories dans le Scope 3, parmi lesquelles :

  1. Achats de biens et services.
  2. Transport et distribution des marchandises.
  3. Déplacements professionnels et trajets domicile-travail.
  4. Utilisation des produits vendus.
  5. Gestion de la fin de vie des produits.

Pourquoi est-ce stratégique ?

Le Scope 3 représente souvent plus de 70 % de l’empreinte carbone totale d’une entreprise, selon son secteur. Par exemple, une entreprise technologique verra l’essentiel de ses émissions dans la production et l’utilisation de ses équipements.

Scope 4 : Une perspective future

Bien qu’il ne fasse pas encore partie des normes établies, le Scope 4 émerge comme un concept visant à mesurer les émissions “évitées”. Cela inclut les impacts positifs des produits ou services qui permettent de réduire les émissions d’autres acteurs. Par exemple, un fabricant de panneaux solaires pourrait comptabiliser les émissions évitées grâce à ses installations.

Pourquoi intégrer les trois scopes dans son bilan carbone ?

Une vision complète et cohérente

Les trois scopes permettent de couvrir l’ensemble des émissions associées à une organisation. Cette approche holistique est essentielle pour identifier les points critiques et développer des actions efficaces.

Conformité réglementaire et pression des parties prenantes

Les régulateurs, les investisseurs et les clients exigent des entreprises qu’elles démontrent leur engagement climatique. Réaliser un bilan carbone complet, intégrant les Scopes 1, 2 et 3, devient ainsi une condition sine qua non pour rester compétitif.

Étapes clés pour réaliser un bilan carbone

  1. Définir les périmètres organisationnels et opérationnels : Quelles filiales, sites ou activités seront incluses ?
  2. Collecter les données : Mesurer la consommation d’énergie, les déplacements, et les achats.
  3. Utiliser des facteurs d’émission standardisés pour convertir les données en CO2e.
  4. Analyser les résultats pour identifier les priorités.
  5. Mettre en œuvre un plan d’action visant à réduire les émissions sur le long terme.

Limites et défis

Collecte des données

L’une des principales difficultés du bilan carbone réside dans la collecte des données, notamment pour le Scope 3, qui dépend souvent de partenaires ou de fournisseurs externes.

Adaptation à chaque organisation

Chaque entreprise a des besoins spécifiques en fonction de son secteur, de sa taille et de ses objectifs. Cela rend le processus complexe, mais aussi indispensable pour créer un plan adapté et réaliste.

Conclusion

La réalisation d’un bilan carbone est une démarche stratégique incontournable pour toute entreprise désireuse de réduire son empreinte carbone et de répondre aux défis climatiques. En comprenant et en intégrant les Scopes 1, 2 et 3, les organisations peuvent identifier leurs principaux postes d’émissions, définir des objectifs ambitieux et démontrer leur engagement auprès de leurs parties prenantes.

Cette démarche, bien que complexe, offre des bénéfices significatifs : une meilleure maîtrise des risques, une amélioration de la performance environnementale, et un positionnement renforcé dans un monde où la transition bas-carbone est devenue une priorité absolue.

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