Des responsables du développement durable de petites, moyennes et grandes entreprises aux États-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France ont été interrogés pour comprendre comment les données éclairent leurs stratégies de réduction des émissions de carbone.
Paris, 24 septembre 2024 – Plus de 80 % des responsables du développement durable, interrogés, exerçant dans quatre grands marchés économiques, admettent que leur entreprise devra se transformer pour survivre dans une économie bas carbone, selon une étude indépendante Censuswide pour Sweep, réalisée en collaboration avec Capgemini.
Plus de 500 responsables du développement durable de petites, moyennes et grandes entreprises et d’institutions financières ont été interrogés sur leurs programmes de développement durable, et ce au sein de quatre marchés clés : les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne.
Selon cette étude, plus des trois quarts (78 %) des entreprises utilisent encore des feuilles de calcul pour suivre leurs émissions, ce qui pourrait entraver leur capacité à s’adapter aux demandes croissantes des régulateurs, des investisseurs et des consommateurs en matière de transparence. Près de la moitié (47 %) des entreprises déclarent être frustrées par la complexité des données qu’elles gèrent et considèrent qu’il est difficile de les interpréter.
« Cette étude nous a montré que les organisations des principales économies dans le monde reconnaissent la nécessité du changement », a commenté Rachel Delacour, cofondatrice et PDG de Sweep. « Néanmoins, sans une bonne compréhension de leurs données ESG, cela ne sera jamais possible. Il ne s’agit pas seulement de répondre aux exigences réglementaires, il s’agit ici de poser les fondements d’une entreprise qui veut survivre et surtout prospérer dans une économie bas carbone. »
L’étude a également mis en évidence un certain nombre de lacunes dans la manière dont les entreprises suivent leurs émissions. Près des trois quarts (72 %) des entreprises interrogées déclarent ne pas cartographier leurs émissions de Scope 3, bien que celles-ci représentent généralement plus de 70 % de l’empreinte carbone totale d’une entreprise.
Roshan Gya, directeur général de Capgemini Invent et membre du Comité exécutif du groupe Capgemini, a déclaré : « Il ne suffit pas de cocher des cases pour atteindre des objectifs climatiques et sociaux. Il faut également identifier les bons indicateurs pour piloter la transformation durable au sein de l’entreprise. Une action efficace repose sur des données précises et exploitables, puisque des informations granulaires et vérifiables sont essentielles à des stratégies de développement durable efficaces. »
Face à la difficulté que peut représenter la collecte et la consolidation efficaces des données sur les émissions, deux tiers (61 %) des responsables du développement durable interrogés consacrent 4 heures ou plus à ces tâches chaque semaine, soit au moins 10 % de leur semaine de travail moyenne. Pourtant, 53 % d’entre eux estiment que leurs données ne sont pas encore assez complètes pour nourrir leur stratégie.
Rachel Delacour a ajouté : « Notre enquête montre que trop de responsables du développement durable dans le monde, bien intentionnés et engagés dans leur mission, sont englués dans des tâches de gestion de données inutilement chronophages au lieu de pouvoir consacrer leur temps à travailler la stratégie de l’entreprise et à réaliser des transformations utiles pour assurer l’avenir de leur organisation. »
Res Witschi, Délégué à la numérisation durable chez Swisscom, a constaté les avantages réels du remplacement des outils manuels par un logiciel spécialisé. « En utilisant un logiciel de gestion des données ESG, nous pouvons modéliser diverses initiatives de réduction et décider des mesures à privilégier. Cela nous permet d’établir une feuille de route solide, basée sur des données précises, afin d’atteindre nos objectifs climatiques. Il est aussi possible d’ajuster cette feuille de route en temps réel grâce à des données actualisées, ce qui nous permet d’optimiser continuellement notre approche. »
L’étude démontre également que les exigences réglementaires accrues sont un moteur important incitant les organisations à s’attaquer à la gestion de leurs données de durabilité. L’utilisation principale de ces données aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne est de se conformer aux exigences réglementaires (63 %), les entreprises américaines étant les plus susceptibles de donner cette réponse (73 %), suivies de la France (64 %), de l’Allemagne (63 %) et du Royaume-Uni (52 %).
Les entreprises d’aujourd’hui sont confrontées à des exigences réglementaires croissantes et à la pression de leurs parties prenantes pour agir de manière responsable. Les résultats de cette étude soulignent le rôle que la technologie peut jouer dans la gestion efficace des données afin de prospérer dans une économie bas carbone.
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Notes aux éditeurs
Méthodologie
L’étude a été menée auprès de responsables et de dirigeants du développement durable dans un large éventail de secteurs d’activité et de zones géographiques. L’enquête, réalisée en juin 2024, a été menée auprès de 554 professionnels de divers secteurs, notamment l’aérospatial et la défense, l’agriculture et l’alimentation, l’automobile, la construction, les produits de consommation et la vente au détail, l’énergie, les services financiers, les soins de santé et les sciences de la vie, la fabrication industrielle, les services informatiques et professionnels, le secteur public, les télécommunications et les services d’utilité publique. L’échantillon est composé de professionnels du développement durable exerçant aux États-Unis (23%), au Royaume-Uni (23%), en France (27%) et en Allemagne (27%), et représentant des entreprises de différents catégories en termes de revenus : 500 millions de livres sterling ou plus (43%), 50 millions de livres sterling – 499,99 millions de livres sterling (34%), et < 50 millions de livres sterling (23%).
À propos de Sweep
Sweep est la plateforme de gestion des données carbone et ESG. Son logiciel de pointe alimenté par l’IA aide les entreprises à comprendre l’ensemble des données extra-financières que génèrent leurs activités et leur chaîne de valeur, afin de répondre aux exigences croissantes en matière de transparence et d’agir pour atteindre des objectifs de croissance durable.
Cofondé par Rachel Delacour, Yannick Chaze et Raphael Güller, Sweep travaille en partenariat avec des entreprises, des PME et des institutions financières du monde entier, et avec des clients tels que L’Oréal, Lacoste, Hewlett Packard et Balderton Capital.
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